#Générale#Député du Haut-Rhin de 1967 à 1973. Après avoir obtenu son certificatdâdéfinit comme un "fils du peuple" entre alors comme clerc dans une étude notariale, profession quâPar ailleurs, il participe aux campagnes militaires de 1939-1940 et de1944-1945. En 1944, à 22 ans, il fait partie des "malgré-nous" incorporés de force dans lâ Maire et conseiller général de Ferrette, petite commune du Jura alsacien, de 1959 à 1982, son engagement politique au niveau local coïncide avec la mise en place de la Vème République et le retour du général de Gaulle au pouvoir. En 1967, il se présente dans la troisième circonscription du Haut-Rhin, qui inclut son bastion de Ferrette : le député sortant, le gaulliste Joseph Perrin, élu en 1958 et 1962, nânt mandat. Défendant le bilan de la Vème République, quâtif » et « éloquent », il dénonce une opposition divisée, sauf dans la« haine contre de Gaulle », et promettant une politique « dâ». Se présentant lui-même comme un « gaulliste de toujours », il enjoint les électeurs à la fidélité. Le nouveau candidat de lâa Défense de la Vème République affronte au premier tour le communisteAlbert Lantz, le socialiste Antoine Koch (FGDS), et le centriste Louis Uhlrich (Centre Démocratique). Alphonse Jenn manque de peu la majorité absolue : il obtient 48,5% des voix, à moins de 500 voix dâification directe, contre 38,5% au candidat centriste, 7,7% au communiste et 5,2% au socialiste. Au second tour, le candidat gaulliste parvient à lâen réunissant sous son nom 57,7% des suffrages. A son arrivée au Palais-Bourbon, le nouveau député sâpour la Vème République et est nommé membre de la commission de la production et des échanges (6 avril 1967, à nouveau en 1968). Durant cette législature écourtée, le député du Haut-Rhin nâseule occasion en séance publique : lors de la discussion du projet deloi de finances pour 1968, il évoque le projet de construction dâanal entre Mulhouse et Altkirch, inscrit dans le Vème plan mais dont la réalisation nâtamer des démarches concrètes, notamment de rachat des parcelles, carses administrés sont dans lâévoquer plus généralement la situation des transports dans la région (9 novembre 1967). Lors des grands scrutins de son premier mandat, Alphonse Jenn marque sa fidélité au gaullisme, en refusant notamment de sâ1967. La dissolution de lâde Gaulle amène Alphonse Jenn à se présenter à nouveau devant ses administrés le 23 juin 1968. Sa circulaire le montre virulent contre « lesagitateurs du dedans et du dehors, brandissant des drapeaux rouges ounoirs de la révolution et de lâ"démocratie populaire" comme à Moscou, Prague, Pékin ou Cuba. » Selonle député sortant, dans un tel contexte, lâar il en va de « la sauvegarde de notre civilisation occidentale ». Cediscours est largement entendu puisque Alphonse Jenn est largement réélu dès le premier tour, recueillant 60,3% des voix contre 26,1% à Louis Uhlrich (Centre démocrate), 5,6% à Albert Lantz du Parti communiste, 5,4% à Bernard Besançon du PSU et 2,3% à Antoine Koch de la FGDS. De retour dans lâdâcommission de la production et des échanges, à laquelle il siège durant tout son mandat. Au nom de cette commission, il dépose deux rapports, portant sur deux projets de loi relatifs à lâces forestières (22 avril 1971). Il prend la parole à huit reprises, intervenant en plusieurs occasions sur des sujets touchant directementsa circonscription : lors de lâr 1969, il évoque le problème de lâcas du Haut-Rhin (16 novembre 1968) ; il intervient le 14 octobre 1969pour défendre un projet de loi modernisant le système de réparation des dégâts causés aux cultures par les sangliers dans les départementsdu Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle (modifiant une législationdâloi sur la commercialisation des vins AOC, il évoque le problème de protection des frontières. A lâième législature, le député du Haut-Rhin marque son soutien sans faille à la famille gaulliste : il vote en faveur de la loi dâe lâexercice du droit syndical dans les entreprises en décembre 1968, du renforcement de la garantie des droits individuels des citoyens le 28 mai 1970, de la loi Pleven dite « anticasseurs » le 4 juin 1970, de laréduction du service national à douze mois en juin 1970, de la politique générale du gouvernement Chaban-Delmas le 15 octobre 1970, de la création des régions en avril 1972 et à nouveau de la politique généraledu gouvernement le 24 mai 1972. En 1973, Alphonse Jenn ne se représente pas aux élections législatives, laissant la place au maire RPR dâllfurth Pierre Weisenhorn. Sa carrière de député sâserve ses mandats locaux pendant une dizaine dâ Il meurt à Ferrette, le 17 mai 1996, à lâagricole, officier des Palmes académiques, membre de lâdu Mérite et Croix de guerre. Source : Assemblée Nationale - Basede données des député français depuis 1789. |
#Générale#10.05.1769 à Traubach-le-Haut : Contrat de rente viagère. 4E TRAUBACH69. Notariat de la Prévôté de Traubach. Tome 5. p.62. F10. 29.08.1767 à Dannemarie : Testament nuncupatif. 4E TRAUBACH 92. Notariat de laPrévôté de Traubach. Tome 6. p.77. K27. 09.11.1779 à Traubach-le-Haut : Inventaire des biens. 4E TRAUBACH 74. Notariat de la Prévôté de Traubach. Tome 5. p.134. L38. 01.06.1763 à Traubach-le-Bas : Compte avec les héritiers. 4E TRAUBACH 38. Notariat de la Prévôté de Traubach.Tome 6. p.27. D17. |
#Générale#C.M le 30.01.1730 à Ammertzwiller. 4E TRAUBACH 6. Notariat de la Prévôté de Traubach. Tome 2. p.90. J5. |
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